Giuseppe Garibaldi



Giuseppe GaribaldiJoseph Marie Garibaldi le à Nice (Empire français) et mort à Caprera (royaume d’Italie) le , est un général, homme politique et patriote italien. Il est considéré, avec Camillo Cavour, Victor-Emmanuel II et Giuseppe Mazzini, comme l’un des « pères de la patrie » italienne.

Garibaldi est un personnage fondamental du Risorgimento italien, pour avoir personnellement conduit et combattu dans un grand nombre de campagnes militaires qui ont permis la constitution de l’Italie unifiée. Il a essayé, le plus souvent, d’agir sous l’investiture d’un pouvoir légitime, ce qui ne fait pas de lui à proprement parler un révolutionnaire : il est nommé général par le gouvernement provisoire de Milan en 1848, général de la République romaine de 1849 par le ministre de la Guerre, et c’est au nom et avec l’accord de Victor-Emmanuel II qu’il intervient lors de l’expédition des Mille.

Il est surnommé le « Héros des Deux Mondes » en raison des entreprises militaires qu’il a réalisées aussi bien en Amérique du Sud qu’en Europe, ce qui lui a valu une notoriété considérable aussi bien en Italie qu’à l’étranger. Celle-ci est due à la couverture médiatique internationale exceptionnelle dont il a bénéficié pour l’époque, et qui a relaté, parfois avec romantisme, son épopée. Les plus grands écrivains, notamment français, Victor Hugo, Alexandre Dumas, George Sand lui ont montré leur admiration. Le Royaume-Uni et les États-Unis lui ont été d’une grande aide, lui proposant, dans les circonstances difficiles, leur soutien financier et militaire.

Nouvelle Place Garibaldi après les travaux du tram le monument de 350 tonnes déplacer de 17 mètre vers le sud le 16 novembre 2007  

Républicain convaincu, il met entre parenthèses ses idées, reconnaissant l’autorité monarchique de Charles-Albert et Victor-Emmanuel II, les fédérateurs de l’action unitaire. Il s’oppose en cela à Mazzini bien qu’il ait été un de ses adeptes au début de sa vie politique. L’expédition des Mille sera l’élément culminant de son action : il conquiert le sud de la péninsule qu’il remet à Victor-Emmanuel II, le faisant roi d’Italie. Ses derniers combats destinés à intégrer Rome dans le royaume d’Italie sont des échecs. La monarchie confiera à d’autres le soin de conquérir Rome.

Garibaldi est, à l’époque, un mythe qui connaît aussi des détracteurs : le milieu réactionnaire et clérical, anti-républicain et anti-socialiste.

Une médaille pour son bicentenaire

Deux années auront été nécessaires pour mener à son terme le projet de frappe d’une médaille commémorative du bicentenaire de Garibaldi. Due au talent du médailleur niçois Pierre Lovy, cette médaille est frappée dans les ateliers de la monnaie de paris. A la fois classique et novatrice, elle porte, à l’avers, le portrait du plus illustre des enfants de Nice, dans une figuration traditionnelle, avec son foulard et son bonnet brodé. Les inscriptions de cette face sont en langue niçoise : JÒusé Garibaldi, Nissa 1807 – Caprera 1882. Au revers, l’artiste a figuré, sous le blason de la ville, la maison Garibaldi (aujourd’hui disparue), sur le port Lympia à Nice, d’après une photo de Félix Morel prise en 1870. Les bateaux ancrés à droite rappellent que Jousé fut avant tout un marin. Dans le cartouche, l’inscription « A son fils glorieux, Nice reconnaissante et fière » reprend la dédicace de la médaille réalisée en 1907 par A. Motti lors du premier centenaire.
D’un diamètre de 68 mm et pesant environ 130 g, la médaille du bicentenaire est frappée en bronze florentin, dans la grande tradition des frappes de la Monnaie de Paris.

Pour en savoir plus sur ce personnage vénérer par beaucoup de Niçois: Giuseppe_Garibaldi